En travaillant à temps plein
En faisant du sport
En jouant de la musique dans un groupe

Histoire personnelle par Anne-Aël Gombert:

J’avais démarré depuis peu dans la vie professionnelle, et travaillais en alternance:
Trois semaines par mois en entreprise, à temps plein.
La quatrième semaine du mois était consacrée à 35 heures de cours.

Nous apprenions à mettre en place les systèmes liés au développement durable dans des organisations.

Le sujet m’intéressait tellement que j’avais envie d’aller plus loin sans attendre, et de préparer à distance un master lié au développement durable.

Mon entourage y voyait quelques petits obstacles 😁 :

  • Je travaillais à temps plein.
  • Je préparais déjà un autre diplôme, avec un mémoire à rédiger, un rapport de stage, et des projets de groupe à mettre en place.
  • J’allais presque tous les soirs au dojo pratiquer un art martial. Avec les déplacements, cela me prenait une quinzaine d’heures, du lundi au vendredi.
  • Je partais aussi souvent en stage le week-end, pour approfondir ma pratique martiale.
  • Je jouais du violon dans un groupe amateur. On faisait des répétitions au moins une fois par semaine, souvent le soir tard, parfois le week-end lorsque j’étais disponible.
  • Je n’avais aucunes vacances, car c’était ma première année dans l’entreprise dans laquelle je travaillais.
Planning chargé – Crédit photos: Canva.com

Quand j’ai rencontré la dame du CNAM, le seul organisme français à proposer des masters officiels en France, elle a été très claire : « C’est impossible. Un adulte à temps plein ne parvient presque jamais à valider deux matières par semestre. Au vu de votre planning, j’aime autant vous le dire toute de suite : si vous en validez une seule, c’est un miracle. »

J’ai fait le calcul, et au rythme d’une seule matière par semestre, je ne serais jamais arrivée au bout avant que le master disparaisse, ou son programme change.

Je ne suis pas un génie. 

Pourtant, j’ai pris le risque de m’inscrire pour deux unités d’enseignement ce semestre-là, en me disant que ce serait une excellente manière de tester les techniques d’apprentissage accéléré, de concentration et de lecture qui me passionnaient déjà.

Quand je me suis présentée au premier examen, un samedi matin dans une université déserte, nous devions nous asseoir à une place numérotée bien précise. Toutes les places autour de moi étaient vides.

Les trois autres personnes de l’Académie de Rennes qui devaient passer le même examen ne se sont jamais présentées.

Salle d’examen Master – Crédit photo: Canva.com

En repensant aux dizaines de fichiers PDF de centaines de pages chacun, en français et en anglais, que le professeur nous envoyait en guise de « cours »,
je me suis dit que ces trois-là avaient probablement paniqué.
Comme les stagiaires du reste de la France, que j’avais vus en détresse lancer des SOS sur le forum en ligne du cours : « qu’est-ce qu’il faut réviser ? J’ai seulement réussi à lire le premier PDF, et je n’ai pas encore mémorisé grand-chose… »

Moi, j’étais confiante. Il me tardait de recevoir le sujet.
J’ai eu 19/20. Coefficient 8. Le plus gros coefficient des deux années de master.
C’était un bon démarrage.

J’étais d’autant plus satisfaite que j’avais consacré dix fois moins de temps à cette matière que ce que le professeur préconisait.

Réussir examen avec la Prestolecture – Crédit photo: Canva.com

Forcément : mon seul créneau était entre 5h et 7h du matin, et je choisissais souvent de rester dormir 😆 :

J’ai réitéré les semestres suivant en ajoutant plus de matières, et j’ai même réussi à passer haut la main des matières que j’avais détestées dans mes premières années d’études supérieures, et sur lesquelles j’avais rencontré auparavant de grooosses difficultés.

Sur l’ensemble des matières, j’ai en moyenne consacré dix fois moins de temps que ce que les enseignants préconisaient.

Réussir avec la PrestoLecture – 2 – Crédit photos: Canva.com

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ?

Parce que j’ai un message à faire passer.

Pour vous éviter, à l’avenir, de manquer de magnifiques opportunités parce que vous ne saviez pas.

Le potentiel humain est bien supérieur à ce qu’on imagine.

Si je n’avais pas su que d’autres manières d’apprendre existent, je me serais rangée à l’avis (bienveillant) de la dame du CNAM.
Je ne me serais pas inscrite, puisque c’était « impossible ».

Ma passion pour l’apprentissage m’avait déjà permis de découvrir des outils sur la concentration et la mémoire.
Pourtant, même avec tout ça, j’aurais facilement pu me convaincre que je n’avais pas le temps.

… mais la vraie question n’est pas celle du temps, c’est celle de la motivation : avec la bonne méthode, il s’est avéré que l’impossible devenait possible.

Challengeant, mais possible 😊

Quand je repense à mes camarades qui ne se sont pas présentés à l’examen, cela me fait bizarre, parce que je réalise que, comme moi, ils ont cru au début que c’était possible.
Ils ont donc fait le premier pas en s’inscrivant.

Mais ils ne sont pas allés au bout.
Probablement parce qu’ils n’ont pas appliqué la bonne méthodologie pour étudier.
Parce qu’ils sont bêtes ?

Est-on bête parce qu’on n’a pas appris à apprendre? – Crédit photo: Canva.com

Ça m’étonnerait.

Je suppose plutôt qu’ils n’étaient pas correctement informés.
On ne nous apprend pas à apprendre, à l’école.

C’est bizarre, ça devrait être la première chose qu’on apprend, non ?
On doit apprendre à lire, écrire, compter, on doit apprendre par cœur des poésies… sans qu’à aucun moment on ne nous dise comment faire.
Tu y parviens, tu y parviens plus ou moins bien, ou tu n’y parviens pas.
C’est comme ça, point final!

… pire, non seulement on ne nous apprend pas à apprendre, , mais on ne nous dit à AUCUN moment qu’apprendre… ça s’apprend !

(j’ai teeeellement envie qu’on améliore l’école! … mais ça n’est pas le sujet d’aujourd’hui 🤐

Concernant la quantité de documents que nous avons reçus pour cette matière tout au long du semestre, mes camarades se sont probablement dit :

  • « C’est impossible » – Parce qu’ils ignoraient qu’il est possible de lire plus rapidement
  • « Je suis un trop mauvais lecteur pour y parvenir. Inutile d’essayer » – Faux. Il aurait seulement fallu changer de manière de faire.
  • « Ma concentration n’est pas suffisante pour venir à bout de ces lectures » – Faux. La concentration, c’est comme tout, ça se travaille. Il suffit souvent de pas grand chose pour la retrouver.
  • Ou bien, s’ils avaient entendu parler de lecture rapide classique, « c’est épuisant », ou « cela ne marche pas pour moi »

Les personnes qui ne se sont pas présentées à l’examen pensaient probablement qu’ingérer toute cette information en un temps si court risquait de leur créer une surcharge cognitive. Probablement parce qu’elles pensaient :

  • Qu’on apprend seulement avec notre partie consciente. C’est faux. L’inconscient est un allié beaucoup plus rapide que le conscient.
  • Qu’on apprend seulement avec la tête/ l’intellect. C’est faux. On apprend mieux en impliquant le corps et l’émotion.
  • Qu’il faut être stressé, sous pression pour bien retenir. C’est faux. Un mauvais stress nous fait produire des niveaux élevés de cortisol, qui bloque la mémorisation.

(Pour ne rien vous cacher:
me mettre au travail me demandait une bonne dose de discipline, car j’avais souvent envie de rester dormir… mais mes séances de travail du matin me permettaient de me détendre avant d’aller travailler, de me reconnecter à moi-même, faire quelque chose d’important pour moi.
Je savais que plus j’étais détendue, mieux cela fonctionnait).

Etudier peut être une joie – Crédit photo: Canva.com

Je n’ai jamais obtenu la validation de mon master 2 : le CNAM a supprimé l’accès à distance de deux unités d’enseignement, suite à une directive du gouvernement de l’époque, justement pour éviter que des personnes puissent valider un master entier à distance.

Il aurait fallu aller vivre deux années à Paris pour valider seulement deux matières, sacrifice que je n’étais pas prête à faire.

J’avais appris tout ce que je souhaitais apprendre en validant toutes les UE (Unités d’Enseignement) accessibles.

… et surtout : cela m’a décidée à changer de voie pour enseigner la lecture à des personnes débordées, qui ont perdu confiance en leur capacité à lire la pile de livres qui s’entassent, et à en retenir l’information.
Je rêvais depuis le lycée de travailler dans le domaine de l’éducation ou de « l’apprendre à apprendre », sans avoir trouvé de « métier » ou de voie déjà tracée qui me correspondait.

C’est pendant que je préparais ce master que j’ai commencé à peaufiner ma méthode de lecture « home made ».
C’est également à ce moment-là que je me suis décidée à m’inscrire pour suivre une formation en photolecture, puis une formation de formateurs à « Learning Strategies » (stratégies d’apprentissage »), aux Etats-Unis… et à enfin faire le pas de me lancer dans ce qui me passionnait.

Malheureusement, je rencontre trop de personnes qui ne s’autorisent pas à démarrer un projet qui les fait rêver.

D’autres se lancent, mais piétinent, font du sur place et abandonnent… parce qu’elles n’ont pas les clés pour faire fonctionner leur cerveau plus efficacement.

Parce qu’elles ne les ont pas apprises.

Parce que trop souvent, elles ignorent même que ces clés existent.

Je vous en supplie, ne tombez pas dans ces pièges :
n’abandonnez pas vos rêves parce que vous vous faites croire que vous n’êtes pas capable!
apprenez à mieux utiliser vos capacités naturelles !

Pour conclure je vous laisse méditer cette phrase d’Howard Thurman que je trouve magnifique:

« Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin.
Demandez-vous ce qui vous fait
vous sentir vivant,
et faites-le.

Parce que ce dont le monde a besoin,
c’est de personnes qui se sentent vivantes. »

Ce qui vous fait vous sentir vivant – Photo en fond: Canva.com
Anne-Aël Gombert – Crédit Photo: Yannick Delonglée -YD photographies

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